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Rapports de jury complets Mines Ponts 2025

Ces rapport de jury de la session 2025 du concours Mines Ponts traite séparément des épreuves écrites et orales, pour les filières MP, PSI et PC.

Rapport des épreuves écrites

Filières MP, PSI, PC pour la session Mines Ponts 2025

Source : Concours Mines Ponts

Rapport des épreuves orales

Filières MP, PSI, PC pour la session Mines Ponts 2025

Source : Concours Mines Ponts

Corrigé : Mines Physique 2 PSI 2025

Questions du sujet

FAQ

Comment aborder efficacement un sujet de physique du concours Mines-Ponts en PSI ?

Pour bien attaquer un sujet du concours Mines-Ponts en PSI, pense d’abord à lire attentivement l’énoncé et à repérer les notions clés : énergétique, mécanique, électromagnétisme, thermodynamique, etc. Identifie les types d’exercice (exploitation de graphe, modélisation, raisonnement qualitatif) et commence par ce que tu maîtrises le mieux pour engranger des points rapidement. N’hésite pas à rédiger proprement et à détailler tes calculs ainsi que tes raisonnements. Pour t’entraîner sur des sujets similaires, pense à débloquer les corrigés sur PrépaBooster : tu auras accès à des corrections détaillées, des conseils de méthode et un dashboard personnalisé.

Quelles sont les notions de mécanique abordées dans les sujets de physique PSI Mines-Ponts ?

Les sujets du concours Mines-Ponts en PSI font souvent appel à la dynamique du point, la mécanique du solide, les systèmes d’oscillateurs, l’étude d’équilibre et les lois fondamentales comme la conservation de l’énergie ou la quantité de mouvement. On retrouve aussi fréquemment l’analyse de mouvements dans différents référentiels et les interactions fondamentales. Prendre le temps de bien maîtriser ces bases est essentiel, car elles réapparaissent chaque année sous des formes variées.

Comment utiliser les lois de l'électromagnétisme dans les exercices de concours PSI ?

Utilise toujours les lois fondamentales de l’électromagnétisme (lois de Maxwell, relations de champ, induction, loi de Faraday, etc.) pour établir des liens entre les grandeurs. Il est important de savoir manipuler les outils mathématiques comme l’intégrale de flux et de bien visualiser les systèmes (bobine, aimant, circuit, etc.). N’oublie pas de justifier chacune de tes étapes pour montrer ton raisonnement. Tu souhaites vérifier tes démarches ou t’entraîner sur d’autres exercices corrigés similaires ? Débloque les corrigés pour accéder à l’ensemble des ressources de PrépaBooster !


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Corrigé : Mines Chimie PSI 2025

Questions du sujet

1. Donner le nombre d'électrons de valence des éléments bore, azote et hydrogène.

2. Dessiner la structure de Lewis de la borazine.

3. Quelle est la géométrie autour des atomes de bore et d'azote ?

4. Quel est du bore ou de l'azote l'élément le plus électronégatif? Justifier votre réponse.

5. Dessiner la maille du nitrure de bore (les atomes de bore seront représentés par un disque et ceux d'azote par une croix). Quelle est la nature des liaisons entre les atomes?}

6. Déterminer le nombre d'atomes par maille pour chaque élément ainsi que leur coordinence, dont on précisera la définition.

7. Calculer le paramètre de maille \(a\) associé à cette maille, sachant que les atomes de bore et d'azote sont en contact mais pas les atomes de bore entre eux.

8. Déterminer la masse volumique \(\rho\) du nitrure de bore.

9. Indiquer le nombre d'oxydation du zirconium dans chacune des quatre espèces \(\mathrm{Zr}_{(\mathrm{s})}\), \(\mathrm{ZrO}_{2(\mathrm{s})}\), \(\mathrm{Zr}_{(\mathrm{aq})}^{4+}\) et \(\mathrm{HZrO}_{3(\mathrm{aq})}\) (l'oxygène et l'hydrogène sont dans leur état d'oxydation classique dans ces espèces).

10. Attribuer, en le justifiant, les différents domaines de prédominance ou d'existence (numérotés de A à C, Figure 1) parmi les différentes espèces considérées.}

11. Quelle concentration \(c_{0}\) de tracé a été utilisée pour établir ce diagramme ?

12. Par le calcul (et non par lecture sur la Figure 1), déterminer la valeur du coefficient b.

13. Quel serait le \(p \mathrm{H}\) associé à la frontière verticale entre les espèces \(\mathrm{HZrO}_{3(\mathrm{aq})}\) et \(\mathrm{ZrO}_{2(\mathrm{s})}\). Conclure sur l'absence d'une des espèces de ce diagramme \(E-p \mathrm{H}\).

14. Donner les relations \(E=\mathrm{f}(p \mathrm{H})\) des couples de l'eau, après avoir indiqué les demi-équations redox correspondantes (les pressions des gaz seront supposés égales à la pression standard \(P^{0}\)).

15. Le zirconium \(\mathrm{Zr}_{(\mathrm{s})}\) est-il stable en présence d'eau? Justifier, et écrire le cas échéant toutes les équations de réaction possibles.}

16. Indiquer, en le justifiant, le caractère endothermique ou exothermique de la réaction.

17. Calculer l'entropie standard de réaction et justifier qualitativement son signe.

18. Calculer l'enthalpie libre standard \(\Delta_{\mathrm{r}} G^{0}\) de réaction à 300 K dans le cadre de l'approximation d'Ellingham.

19. Déterminer la valeur de la constante d'équilibre \(K^{0}\) de la réaction à 300 K. La réaction peut-elle être considérée comme totale?

20. Préciser, en justifiant la réponse, le sens de variation de la constante d'équilibre \(K^{0}\) avec la température.}

21. Quelle est l'influence de la pression sur l'équilibre d'oxydation du carbure de zirconium? Justifier votre réponse.

22. Conclure quant aux conditions opératoires optimales pour cette réaction.}

FAQ

Qu’est-ce que la structure de Lewis et pourquoi est-elle fondamentale en chimie ?

La structure de Lewis te permet de visualiser la répartition des électrons de valence autour des atomes dans une molécule. Pour chaque atome, tu vois comment les doublets liants et non liants s’organisent, ce qui devient essentiel pour comprendre la géométrie moléculaire, la réactivité et les propriétés chimiques des espèces. C’est la base pour aborder la VSEPR ou prévoir les interactions entre molécules.

Comment déterminer la géométrie d’une molécule à partir de la structure de Lewis ?

Pour trouver la géométrie d’une molécule, commence par dessiner sa structure de Lewis, puis applique le modèle VSEPR (théorie de la répulsion des paires d’électrons de valence). Selon le nombre de doublets liants et non liants autour de l’atome central, tu peux déterminer si la molécule est linéaire, plane, tétraédrique, etc. Les exemples du bore et de l’azote dans le sujet sont classiques pour maîtriser ce point.

Qu’est-ce que l’électronégativité et comment l’utiliser pour prédire la polarité d’une liaison ?

L’électronégativité caractérise la tendance d’un atome à attirer les électrons d’une liaison vers lui. Plus un atome est électronégatif, plus il tire le nuage électronique. C’est fondamental pour anticiper la polarité d’une liaison ou la distribution de charges partielles dans une molécule, et donc sa réactivité. Dans le sujet, comparer l’électronégativité du bore et de l’azote te montre l’importance de cette notion.

Pourquoi et comment calculer la masse volumique d’un solide cristallin en chimie ?

La masse volumique d’un solide cristallin (comme le nitrure de bore qui tombe souvent en concours) s’obtient grâce à la connaissance de la maille cristalline : nombre d’atomes par maille, masse molaire, volume de la maille. Cela permet entre autres de relier la structure microscopique aux propriétés macroscopiques de la matière, ce qui est essentiel pour l’étude des matériaux en chimie et physique.

Comment déterminer le nombre d’oxydation des éléments dans différentes espèces chimiques ?

Le nombre d’oxydation d’un élément indique la charge qu’il porterait s’il existait sous forme ionique dans une molécule. On l’obtient à partir de règles simples en tenant compte des états d’oxydation classiques (par exemple, H = +I, O = -II). C’est crucial pour équilibrer les réactions redox, établir les bilans électroniques ou construire des diagrammes potentiels-pH.

Qu’est-ce qu’un diagramme potentiel-pH (diagramme E-pH ou diagramme de Pourbaix) et à quoi sert-il ?

Le diagramme potentiel-pH (ou Pourbaix) synthétise la stabilité des différentes espèces chimiques en fonction du potentiel redox E et du pH. Ça te permet de prédire quelles espèces sont présentes dans un milieu donné et de déterminer les réactions redox possibles selon les conditions. C’est devenu un incontournable pour aborder la corrosion, l’électrochimie ou la chimie des solutions.

Comment le calcul de l’entropie et de l’enthalpie de réaction intervient-il en thermodynamique chimique ?

L’entropie (ΔS) et l’enthalpie (ΔH) de réaction sont deux grandeurs fondamentales pour analyser le sens et le caractère spontané d’une transformation chimique. En étudiant leur variation, tu peux calculer l'énergie libre de Gibbs (ΔG), établir la constante d’équilibre, prévoir l’influence de la température, et comprendre le comportement réel du système, au-delà de la simple stœchiométrie.

Quel est l’intérêt de l’approximation d’Ellingham dans l’étude des réactions redox ?

L’approximation d’Ellingham permet, à partir de valeurs tabulées, d’estimer l’évolution de l’enthalpie libre standard de réaction ΔrG° en fonction de la température pour des réactions d’oxydo-réduction, notamment en pyrométallurgie. Cette approche est primordiale pour juger de la faisabilité d’une réduction métallique ou la stabilité des oxydes selon la température.

Qu’est-ce que la constante d’équilibre d’une réaction chimique et comment varie-t-elle avec la température ?

La constante d’équilibre K° d’une réaction chimique mesure le rapport des activités à l’équilibre des produits et des réactifs, pour une température donnée. Elle dépend de la température selon la loi de Van’t Hoff : souvent, une réaction endothermique voit K° augmenter avec la température, et une réaction exothermique voit K° diminuer. C’est déterminant pour optimiser les rendements en chimie industrielle ou en laboratoire.

Pourquoi les sujets de chimie des concours Mines-Ponts insistent-ils autant sur l’articulation entre microscopique et macroscopique ?

C’est l’une des grandes forces de l’épreuve : on attend de toi que tu saches relier le modèle atomique ou moléculaire (microscopique, comme la géométrie de la borazine ou la maille du nitrure de bore) aux propriétés mesurables (macroscopique, comme la masse volumique ou la stabilité en solution). Savoir faire ce lien est une compétence phare en CPGE, parfaitement préparée avec les corrigés accessibles sur PrépaBooster !


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Corrigé : Mines Chimie MP 2025

Questions du sujet

1. Donner le nombre d'électrons de valence des éléments bore, azote et hydrogène.

2. Dessiner la structure de Lewis de la borazine.

3. Quelle est la géométrie autour des atomes de bore et d'azote ?

4. Quel est du bore ou de l'azote l'élément le plus électronégatif? Justifier votre réponse.

5. Dessiner la maille du nitrure de bore (les atomes de bore seront représentés par un disque et ceux d'azote par une croix). Quelle est la nature des liaisons entre les atomes?}

6. Déterminer le nombre d'atomes par maille pour chaque élément ainsi que leur coordinence, dont on précisera la définition.

7. Calculer le paramètre de maille \(a\) associé à cette maille, sachant que les atomes de bore et d'azote sont en contact mais pas les atomes de bore entre eux.

8. Déterminer la masse volumique \(\rho\) du nitrure de bore.

9. Indiquer le nombre d'oxydation du zirconium dans chacune des quatre espèces \(\mathrm{Zr}_{(\mathrm{s})}\), \(\mathrm{ZrO}_{2(\mathrm{s})}\), \(\mathrm{Zr}_{(\mathrm{aq})}^{4+}\) et \(\mathrm{HZrO}_{3(\mathrm{aq})}\) (l'oxygène et l'hydrogène sont dans leur état d'oxydation classique dans ces espèces).

10. Attribuer, en le justifiant, les différents domaines de prédominance ou d'existence (numérotés de A à C, Figure 1) parmi les différentes espèces considérées.}

11. Quelle concentration \(c_{0}\) de tracé a été utilisée pour établir ce diagramme ?

12. Par le calcul (et non par lecture sur la Figure 1), déterminer la valeur du coefficient b.

13. Quel serait le \(p \mathrm{H}\) associé à la frontière verticale entre les espèces \(\mathrm{HZrO}_{3(\mathrm{aq})}\) et \(\mathrm{ZrO}_{2(\mathrm{s})}\). Conclure sur l'absence d'une des espèces de ce diagramme \(E-p \mathrm{H}\).

14. Donner les relations \(E=\mathrm{f}(p \mathrm{H})\) des couples de l'eau, après avoir indiqué les demi-équations redox correspondantes (les pressions des gaz seront supposés égales à la pression standard \(P^{0}\)).

15. Le zirconium \(\mathrm{Zr}_{(\mathrm{s})}\) est-il stable en présence d'eau? Justifier, et écrire le cas échéant toutes les équations de réaction possibles.}

16. Indiquer, en le justifiant, le caractère endothermique ou exothermique de la réaction.

17. Calculer l'entropie standard de réaction et justifier qualitativement son signe.

18. Calculer l'enthalpie libre standard \(\Delta_{\mathrm{r}} G^{0}\) de réaction à 300 K dans le cadre de l'approximation d'Ellingham.

19. Déterminer la valeur de la constante d'équilibre \(K^{0}\) de la réaction à 300 K. La réaction peut-elle être considérée comme totale?

20. Préciser, en justifiant la réponse, le sens de variation de la constante d'équilibre \(K^{0}\) avec la température.}

21. Quelle est l'influence de la pression sur l'équilibre d'oxydation du carbure de zirconium? Justifier votre réponse.

22. Conclure quant aux conditions opératoires optimales pour cette réaction.}

FAQ

Qu’est-ce que la structure de Lewis et pourquoi est-elle fondamentale en chimie ?

La structure de Lewis te permet de visualiser la répartition des électrons de valence autour des atomes dans une molécule. Pour chaque atome, tu vois comment les doublets liants et non liants s’organisent, ce qui devient essentiel pour comprendre la géométrie moléculaire, la réactivité et les propriétés chimiques des espèces. C’est la base pour aborder la VSEPR ou prévoir les interactions entre molécules.

Comment déterminer la géométrie d’une molécule à partir de la structure de Lewis ?

Pour trouver la géométrie d’une molécule, commence par dessiner sa structure de Lewis, puis applique le modèle VSEPR (théorie de la répulsion des paires d’électrons de valence). Selon le nombre de doublets liants et non liants autour de l’atome central, tu peux déterminer si la molécule est linéaire, plane, tétraédrique, etc. Les exemples du bore et de l’azote dans le sujet sont classiques pour maîtriser ce point.

Qu’est-ce que l’électronégativité et comment l’utiliser pour prédire la polarité d’une liaison ?

L’électronégativité caractérise la tendance d’un atome à attirer les électrons d’une liaison vers lui. Plus un atome est électronégatif, plus il tire le nuage électronique. C’est fondamental pour anticiper la polarité d’une liaison ou la distribution de charges partielles dans une molécule, et donc sa réactivité. Dans le sujet, comparer l’électronégativité du bore et de l’azote te montre l’importance de cette notion.

Pourquoi et comment calculer la masse volumique d’un solide cristallin en chimie ?

La masse volumique d’un solide cristallin (comme le nitrure de bore qui tombe souvent en concours) s’obtient grâce à la connaissance de la maille cristalline : nombre d’atomes par maille, masse molaire, volume de la maille. Cela permet entre autres de relier la structure microscopique aux propriétés macroscopiques de la matière, ce qui est essentiel pour l’étude des matériaux en chimie et physique.

Comment déterminer le nombre d’oxydation des éléments dans différentes espèces chimiques ?

Le nombre d’oxydation d’un élément indique la charge qu’il porterait s’il existait sous forme ionique dans une molécule. On l’obtient à partir de règles simples en tenant compte des états d’oxydation classiques (par exemple, H = +I, O = -II). C’est crucial pour équilibrer les réactions redox, établir les bilans électroniques ou construire des diagrammes potentiels-pH.

Qu’est-ce qu’un diagramme potentiel-pH (diagramme E-pH ou diagramme de Pourbaix) et à quoi sert-il ?

Le diagramme potentiel-pH (ou Pourbaix) synthétise la stabilité des différentes espèces chimiques en fonction du potentiel redox E et du pH. Ça te permet de prédire quelles espèces sont présentes dans un milieu donné et de déterminer les réactions redox possibles selon les conditions. C’est devenu un incontournable pour aborder la corrosion, l’électrochimie ou la chimie des solutions.

Comment le calcul de l’entropie et de l’enthalpie de réaction intervient-il en thermodynamique chimique ?

L’entropie (ΔS) et l’enthalpie (ΔH) de réaction sont deux grandeurs fondamentales pour analyser le sens et le caractère spontané d’une transformation chimique. En étudiant leur variation, tu peux calculer l'énergie libre de Gibbs (ΔG), établir la constante d’équilibre, prévoir l’influence de la température, et comprendre le comportement réel du système, au-delà de la simple stœchiométrie.

Quel est l’intérêt de l’approximation d’Ellingham dans l’étude des réactions redox ?

L’approximation d’Ellingham permet, à partir de valeurs tabulées, d’estimer l’évolution de l’enthalpie libre standard de réaction ΔrG° en fonction de la température pour des réactions d’oxydo-réduction, notamment en pyrométallurgie. Cette approche est primordiale pour juger de la faisabilité d’une réduction métallique ou la stabilité des oxydes selon la température.

Qu’est-ce que la constante d’équilibre d’une réaction chimique et comment varie-t-elle avec la température ?

La constante d’équilibre K° d’une réaction chimique mesure le rapport des activités à l’équilibre des produits et des réactifs, pour une température donnée. Elle dépend de la température selon la loi de Van’t Hoff : souvent, une réaction endothermique voit K° augmenter avec la température, et une réaction exothermique voit K° diminuer. C’est déterminant pour optimiser les rendements en chimie industrielle ou en laboratoire.

Pourquoi les sujets de chimie des concours Mines-Ponts insistent-ils autant sur l’articulation entre microscopique et macroscopique ?

C’est l’une des grandes forces de l’épreuve : on attend de toi que tu saches relier le modèle atomique ou moléculaire (microscopique, comme la géométrie de la borazine ou la maille du nitrure de bore) aux propriétés mesurables (macroscopique, comme la masse volumique ou la stabilité en solution). Savoir faire ce lien est une compétence phare en CPGE, parfaitement préparée avec les corrigés accessibles sur PrépaBooster !


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Corrigé : Mines Physique 2 MP 2025

Questions du sujet

1. Évaluer graphiquement les trois temps caractéristiques \( \tau_{1} < \tau_{2} < \tau_{3} \) qui apparaissent sur la courbe de la figure 1. Que peut-on conjecturer sur les origines respectives des variations de \( g \) sur chacune de ces échelles de temps ?

2. Rappeler la définition d'un référentiel galiléen, du référentiel de Copernic \( \mathscr{R}_{0} \) et du référentiel géocentrique \( \mathscr{R}_{g} \).

3. On considère que le référentiel \( \mathscr{R}_{0} \) est galiléen. Montrer que \( \mathscr{R}_{g} \) ne l'est pas.

4. Énoncer le théorème de Gauss gravitationnel, reliant notamment le champ de gravitation \( \overrightarrow{\mathcal{G}} \) et la constante de gravitation universelle \( G \). En déduire l'expression du champ \( \overrightarrow{\mathcal{G}}_{\mathbb{A}}(M) \) créé par un astre (A) pour \( AM > R_{\mathbb{A}} \), en fonction de \( G, m_{\mathbb{A}} \) et \( \overrightarrow{AM} \).

5.Donner la valeur approximative, en jours terrestres, de chacune des périodes \( T_{M}, T_{L}, T_{S} \). Déterminer la valeur numérique de \( \omega \) en radian par seconde.}

6.  En étudiant le mouvement de \( M \) dans le référentiel \( \mathscr{R}_{g} \), montrer que l'on peut exprimer \( \vec{g} \) sous la forme \( \vec{g} = \overrightarrow{\mathcal{G}}_{T}(M) + \vec{\gamma}_{0} + \vec{\gamma}_{1} \) où \( \vec{\gamma}_{0} \) s'exprime en fonction de \( \vec{\omega} \) et de \( \overrightarrow{TM} \) alors que \( \vec{\gamma}_{1} \) est simplement la différence entre \( \overrightarrow{\mathcal{G}}_{\mathbb{A}}(M) \) et \( \overrightarrow{\mathcal{G}}_{\mathbb{A}}(T) \).

7. Comment intervient le terme \( \vec{\gamma}_{0} \) dans la variation du champ de pesanteur locale ?

8. Déterminer l'expression de \( \delta g_{\mathbb{A}} \) en fonction de \( \vec{e}_{r} \) et de l'un des trois termes \( \overrightarrow{\mathcal{G}}_{\mathrm{T}}(M), \vec{\gamma}_{0} \) ou \( \vec{\gamma}_{1} \).

9.. Montrer que, dans cette approximation, \( \vec{\gamma}_{1} \) s'exprime sous la forme
\[ \vec{\gamma}_{1} = -\frac{G m_{\mathbb{A}}}{d_{\mathbb{A}}^{2}} \left( \overrightarrow{TM} + \mu \overrightarrow{TA} \right) \]
où l'on précisera l'expression de \( \mu \) en fonction de \( \overrightarrow{TM}, \overrightarrow{TA}, d_{\mathbb{A}}, R_{\mathrm{T}} \) et \( \Psi_{A} \). En déduire l'expression de \( \delta g_{\mathbb{A}} \) en fonction de \( G, m_{\mathbb{A}}, d_{\mathbb{A}}, R_{\mathrm{T}} \) et \( \Psi_{A} \).

10. Déterminer l'expression de \( |\delta g_{\mathbb{A}}| \) dans le cas particulier où \( \overrightarrow{TM} \) et \( \overrightarrow{TA} \) sont colinéaires et de même sens. Calculer alors, dans ce cas, les valeurs de \( |\delta g_{\mathbb{L}}| \) et \( |\delta g_{\mathbb{S}}| \), variations de \( g \) dues respectivement à la Lune et au Soleil ainsi que de leur rapport \( \kappa = |\delta g_{\mathbb{L}}| / |\delta g_{\mathbb{S}}| \). Commenter les valeurs obtenues.}

11. En prenant en compte les résultats des questions précédentes, écrire l'expression la plus simple possible de \( |\delta g| \) correspondant au modèle étudié en fonction notamment du temps \( t \). Après avoir tracé l'allure de la fonction \( t \mapsto |\delta g|(t) \) sur un mois, comparer ce résultat aux données expérimentales de la figure 1.

12. Déterminer les expressions de \( p_{\gamma} \) et \( p_{0} \) en fonction notamment de \( \lambda_{0} \) et \( T_{0} \), ainsi que leurs valeurs numériques. Commenter.

13. Dans cette vision classique, exprimer, en fonction de \( p_{0}, p_{\gamma}, m, g \) et \( \tau \), les distances \( d_{1, a} \) et \( d_{2, a} \) parcourues par chacune des particules dans la phase (a).

14. Exprimer, toujours en fonction de \( p_{0}, p_{\gamma}, m, g \) et \( \tau \), les distances \( d_{1, b} \) et \( d_{2, b} \) parcourues par chacune des particules dans la phase (b). En déduire que les centres des paquets d'ondes occupent la même position l'instant \( t = 2 \tau \). On notera \( z_{0} \) cette position.

15. Déterminer l'expression de l'énergie potentielle de pesanteur \( V(z) \) en prenant \( V(0) = 0 \). En déduire la relation entre \( p(z), m, g, z \) et l'énergie mécanique \( E \) d'une particule soumise uniquement à l'action de la pesanteur.}

16. Montrer que les fonctions \( \phi \) et \( \zeta \) vérifient deux équations différentielles indépendantes. En déduire que \( \psi \) peut finalement s'écrire sous la forme \( \psi(z, t) = \phi(z) e^{-i \frac{E}{\hbar} t} \), et justifier que \( E \) est une constante réelle.

17. Montrer que \( \sigma \) est solution de l'équation différentielle
\[ \frac{\hbar}{i} \sigma'' + \sigma'^2 = 2 m [E - V(z)] \stackrel{\text{def}}{=} \hbar^{2} k^{2}(z) \]
En se limitant à l'ordre 1 en \( \hbar / i \) et en écrivant qu'un nombre complexe est nul si et seulement si sa partie réelle et sa partie imaginaire sont nulles, établir le système d'équations différentielles vérifiées par \( \sigma_{0}(z) \) et \( \sigma_{1}(z) \), puis montrer que la fonction d'onde s'écrit alors sous la forme :
\[ \phi_{ \pm}(z) = \frac{\Phi_{0}}{\sqrt{k(z)}} \exp \left[ \pm i \int_{0}^{z} k(u) \mathrm{d} u \right] \]
où \( \Phi_{0} \) est une constante que l'on ne cherchera pas à déterminer. Préciser laquelle (\( \pm \)) de ces solutions est physiquement acceptable. Dans le cas particulier d'un potentiel uniforme \( V = V_{0} \), déterminer l'expression de \( \psi(z, t) \) et commenter cette dernière expression.

18. Déterminer l'expression de la longueur d'onde de de Broglie \( \lambda_{dB} \) associée à une particule de quantité de mouvement \( p \). Exprimer, en fonction de \( \frac{\mathrm{d} \lambda_{dB}}{\mathrm{d} z} \), la condition légitimant l'approximation d'ordre 1 pour \( \sigma \).

19. Déterminer, dans l'approximation \( \mathscr{A}_{0} \), les expressions \( k_{1a}, k_{1b}, k_{2a} \) et \( k_{2b} \) des grandeurs \( k_{1} \) et \( k_{2} \) en fonction de \( p_{0} \) et \( p_{\gamma} \) pour chacune des étapes (a) et (b). Déterminer les expressions de \( \varphi_{a}^{0} \) et \( \varphi_{b}^{0} \) déphasage entre les paquets lors de ces deux étapes. En déduire que \( \varphi^{0} \) s'exprime alors sous la forme \( \varphi^{0} = \mu g \) où l'on précisera l'expression de \( \mu \) en fonction de \( \tau \) et \( \lambda_{0} \), on déterminera également sa valeur numérique.

20. Montrer que \( s = s_{0} f(\varphi) \), où \( s_{0} \) est la valeur maximale du signal \( s \) et \( \varphi \mapsto f(\varphi) \) une fonction que l'on précisera.}

21. On désire pouvoir mesurer l'intensité de la pesanteur \( g \) avec une incertitude relative \( \delta g / g = 10^{-9} \). Déterminer la précision minimale avec laquelle on doit être capable de déterminer le déphasage \( \varphi \) pour obtenir la précision voulue sur la mesure de \( g \). Une variation du signal \( s \) est détectable uniquement si elle dépasse un seuil noté \( \Delta s \). À partir de l'étude du graphe de la fonction \( \varphi \mapsto f(\varphi) \) déterminer les valeurs de \( \varphi \) autour desquelles la mesure de \( g \) est la plus précise.

22. Montrer que \( \varphi_{a} = F(p_{0} + p_{\gamma}, d_{2, a}) - F(p_{0}, d_{1, a}) \) où \( F : (x, y) \mapsto K \left[ \left( x^{2} + \nu y \right)^{3/2} - x^{3} \right] \), on précisera les expressions de \( \nu \) et \( K \) en fonction notamment de \( m, g \) et \( \hbar \).

23. Évaluer le rapport \( m^{2} g d_{1, a} / p_{0}^{2} \). Conclure quant à la légitimité de l'approximation \( \mathscr{A}_{0} \).}

FAQ

Quelles sont les différences entre référentiel galiléen, référentiel géocentrique et référentiel de Copernic ?

Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel le principe d’inertie est toujours vérifié, c’est-à-dire qu’un corps soumis à aucune force y est en mouvement rectiligne uniforme. Le référentiel de Copernic (souvent assimilé à un référentiel lié aux étoiles lointaines) est un bon exemple pratique de référentiel galiléen pour l’étude des mouvements planétaires. À l’inverse, le référentiel géocentrique (lié au centre de la Terre) est en rotation et subit donc des accélérations, ce qui engendre des forces fictives : il n’est donc pas galiléen. Connaître ces distinctions, fondamentales en physique, est indispensable pour bien rédiger, comprendre et interpréter toute la mécanique du sujet des Mines-Ponts.

Comment évolue le champ de pesanteur local à la surface de la Terre et quels phénomènes l’influencent ?

Le champ de pesanteur local, noté g, n’est pas constant à la surface de la Terre. Il dépend de plusieurs facteurs : la latitude (du fait de la rotation terrestre et de l’aplatissement), l’altitude, la composition locale du sous-sol, mais aussi des effets dynamiques tels que l’attraction de la Lune et du Soleil (donnant naissance aux marées terrestres). Les variations de g peuvent être mises en évidence sur différentes échelles de temps : rotation quotidienne de la Terre, marée semi-diurne/lunaire, et bien sûr phénomènes géophysiques locaux. Ces idées sont au cœur du sujet et font l’objet d’une analyse fine dans l’épreuve du concours.

Pourquoi la force de marée est-elle prise en compte dans l’étude du champ de gravitation terrestre ?

La force de marée provient de la différence d’attraction gravitationnelle exercée par un astre extérieur (généralement la Lune ou le Soleil) sur différents points de la Terre. Cette force n’agit pas de manière uniforme et explique donc la présence de variations locales du champ de gravité, qui sont cruciales pour de nombreuses applications (marées océaniques, mesures précises du champ g, expériences d’interférométrie atomique). C’est un exemple emblématique de situation où la superposition des champs gravitationnels engendre des effets observables et mesurables régulièrement.

En quoi consiste le théorème de Gauss appliqué à la gravitation, et comment permet-il d’exprimer le champ gravitationnel d’un astre ?

Le théorème de Gauss en gravitation relie le flux du champ de gravitation à travers une surface fermée à la masse contenue dans cette surface, via la constante de gravitation G. Il permet ainsi de retrouver, pour un astre sphérique ou assimilable (comme la Terre), l’expression du champ gravitationnel à l’extérieur de ce corps : il se comporte comme s’il était concentré en son centre. Cette méthode est très utile en sciences physiques et souvent mobilisée en concours pour justifier ou retrouver rapidement des lois fondamentales du champ gravitationnel.

Qu’appelle-t-on approximation semi-classique (ou WKB) en mécanique quantique ?

L’approximation semi-classique, parfois appelée méthode de Wentzel-Kramers-Brillouin (WKB), sert à approximer la solution de l’équation de Schrödinger lorsque la vitesse de variation du potentiel est faible devant l’oscillation de la fonction d’onde. On décompose alors la fonction d’onde en partie rapidement oscillante et amplitude à variation lente. Cette technique permet d’obtenir des expressions analytiques utiles, notamment pour la longueur d’onde de de Broglie et la compréhension qualitative ou quantitative de phénomènes ondulatoires. Le sujet Mines-Ponts met justement l’accent sur ces méthodes pour les faire dialoguer avec l’optique et la mécanique classique.

Pourquoi la mesure précise de la pesanteur locale "g" est-elle essentielle dans certains domaines de la physique moderne ?

La mesure ultra-précise de g est cruciale aussi bien pour la métrologie fondamentale (redéfinition de l’unité de masse), la détection d'anomalies géologiques, que pour les expériences de physique quantique moderne comme l’interférométrie atomique. Ces expériences permettent en effet de valider le modèle standard, de tester l’universalité de la chute libre et d’explorer de nouvelles voies de recherche (matière noire, interactions faibles, etc.). En suivant le corrigé détaillé sur PrépaBooster, tu pourras t'entraîner sur ce genre d’exercices pointus et ainsi te préparer au mieux pour l’oral et l’écrit du concours.

À quoi sert l’étude du déphasage dans les expériences d’interférométrie atomique ?

Le déphasage observé entre deux paquets d’ondes atomiques qui ont emprunté des trajets différents permet d’accéder à des informations ultra fines sur les champs physiques rencontrés (pesanteur, forces fictives, différences de potentiel). L’analyse, mathématiquement fine, de ce déphasage permet de mesurer avec une extrême précision la constante de pesanteur g ou d’autres grandeurs inaccessibles autrement. Maîtriser l’écriture du déphasage et sa dépendance aux paramètres expérimentaux est indispensable en vue des questions de fond comme en travaux pratiques sur les concours.

Quel est le lien entre les ondes de matière (longueur d’onde de de Broglie) et l’expérience étudiée au concours Mines-Ponts MP ?

La longueur d’onde de de Broglie représente l’aspect ondulatoire associé à toute particule massive et intervient dans la description quantique de son mouvement. Dans l’épreuve, elle sert à quantifier l’interférence de paquets d’onde, et à légitimer l’utilisation, ou non, d’approximation semi-classique (WKB). Maîtriser cette notion est indispensable pour comprendre le passage du monde classique au monde quantique, axe majeur du programme des MP et des épreuves du concours.

Comment optimiser sa rédaction et ses calculs lors de l’épreuve de Physique du concours Mines-Ponts MP ?

L’essentiel est de toujours présenter clairement le contexte du calcul, d’expliciter la démarche, d’annoncer les hypothèses et approximations réalisées (qu'elles portent sur les référentiels, l’ordre d’approximation quantique, ou la validité des résultats numériques). Prendre le temps de bien relier les résultats à leur signification physique est récompensé par le correcteur. Sur PrépaBooster, déverrouille les corrigés pour t’entraîner avec des exercices corrigés similaires et accéder à des commentaires détaillés qui te permettront de progresser efficacement pour l’écrit comme pour l’oral.

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Corrigé : Mines Langues Vivantes 2025

Questions du sujet

FAQ

Quels thèmes scientifiques dois-tu maîtriser pour briller à l’épreuve de langue des Mines-Ponts, filière MP ?

Même si l’épreuve porte sur l’anglais ou l’allemand, elle mobilise souvent des notions scientifiques : énergie, environnement, innovations technologiques, intelligence artificielle, enjeux climatiques, etc. Il est essentiel d’être à l’aise pour expliquer, argumenter ou illustrer ces concepts dans la langue choisie.

Comment préparer spécifiquement l’épreuve de langue du concours Mines-Ponts MP en travaillant les notions scientifiques ?

Pour te démarquer, entraîne-toi à rédiger des essais, résumés ou synthèses sur des sujets scientifiques fréquemment abordés : manipule du vocabulaire pointu (ex : renewable energies, quantum computing, nanotechnology…), travaille ta capacité à argumenter et à illustrer tes propos avec des exemples scientifiques actuels.

Qu’est-ce qui différencie l’épreuve de langues de Mines-Ponts MP des autres concours dans l’exploitation des sciences ?

Ce qui distingue l’épreuve, c’est l’importance donnée à l’articulation entre fond scientifique précis et capacité d’exposés clairs dans la langue étrangère. Les correcteurs attendent une vraie compréhension du sujet, un recul critique et la capacité à expliquer simplement des idées techniques. En t’entraînant avec les corrigés et exercices-types accessibles en débloquant ton corrigé sur PrépaBooster, tu gagnes en efficacité !


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Corrigé : Mines Physique 1 MP 2025

Questions du sujet

1. Quel est, à votre avis, la nature du « triangle relativiste » évoqué par la relation (1) ? Représenter celui-ci. Quelle est l'unité usuelle, dans le système international, de l'impulsion \(p\) ? du produit \(p c\) ?}

2. On appelle **énergie de repos** d'une particule la valeur \(E_{0}\) de l'énergie de celle-ci lorsque son impulsion est nulle. Exprimer \(E_{0}\) pour un proton et calculer sa valeur numérique.}

3. On s'intéresse d'abord aux particules vérifiant la relation (1) dans le cas de la limite classique, lorsque \(E_{c} \ll E_{0}\). En vous limitant au premier ordre non nul, donner dans ce cas une expression de \(E_{c}\) en fonction de l'impulsion \(p\) et de la masse \(m\) de la particule. Quelle est alors la relation entre l'impulsion \(\vec{p}\) et la vitesse \(\vec{v}\) d'une particule ? Quelle vitesse maximale peut-on donner à un proton pour rester dans la limite classique telle que \(E_{c} / E_{0}<1 \%\) ? Même question pour un électron.} 4. En déduire l'expression générale de l'énergie totale \(E=f\left(E_{0}, v, c\right)\) d'une particule de masse \(m\).} 5. Un photon est une particule associée à une onde électromagnétique dans le vide et dont la vitesse est donc égale à \(c\). Que peut-on en déduire, pour sa masse, de la relation \(E=f\left(E_{0}, v, c\right)\) établie à la question précédente ? Déduire de (2) l'expression de l'énergie \(E\) d'un photon en fonction de la longueur d'onde \(\lambda\) puis de la fréquence \(\nu\) de l'onde. Faire l'application numérique dans les cas des ondes lumineuses des domaines bleu (\(\lambda \sim 400 \, \mathrm{nm}\)) puis rouge (\(\lambda \sim 600 \, \mathrm{nm}\)). On pourra exploiter le fait que \(h c \simeq 1,2 \, \mathrm{eV} \times \mu \mathrm{m}\) et on exprimera \(E\) en eV.} 6. On admet que l'énergie totale du système après émission est identique à celle de l'atome au repos avant l'émission. En déduire la relation \(E=m c^{2}(\sqrt{1+2 \eta}-1)\) et exprimer \(\eta\) en fonction de \(\Delta E, m\) et \(c\).} 7. Dans le cas de l'atome d'hydrogène, \(\Delta E\) est de l'ordre de quelques électrons-volts. En déduire qu'on peut négliger l'énergie de recul de l'atome et conclure quant à la relation entre \(\Delta E=E_{i}-E_{f}\) et l'énergie \(E\) du photon émis.} 8. La résolution de l'équation de SCHRÖDINGER (1922) dans le cas de l'atome d'hydrogène montre que les valeurs de l'énergie \(E_{n}\) de l'atome sont quantifiées en fonction du nombre quantique principal \(n \in \mathbb{N}^{*}\) et de la grandeur \(H=27,2 \, \mathrm{eV}\) selon la relation : \(E_{n}=-H /\left(2 n^{2}\right)\). Cette expression est confirmée par l'étude des ondes lumineuses, de longueur d'onde \(\lambda\), émises par un ensemble d'atomes d'hydrogène qui rayonnent par désexcitation depuis un état initial quantifié par \(n_{i}\) vers l'état final quantifié par \(n_{f}<n_{i}\). Lorsque l'état final est \(n_{f}=1\), montrer qu'il existe une \(\lambda_{\max}\) telle que \(\lambda \leqslant \lambda_{\max}\) et donner une estimation de \(\lambda_{\max}\). Quel est le domaine spectral correspondant à ces raies d'émission ? Lorsque l'état final est \(n_{f}>2\), montrer qu'il existe une \(\lambda_{\min}\) que l'on estimera, telle que \(\lambda \geqslant \lambda_{\min}\). Quel est le domaine spectral correspondant à ces raies d'émission ?}

9. Les raies d'émission de l'hydrogène dans le domaine visible (les raies de BALMER) ont été étudiées à partir de 1853 par ÄNGSTRÖM ; à quelles valeurs de \(n_{f}\) correspondent-elles ?}

10. L'interféromètre comporte deux lames de verre \(L_{1}\) et \(L_{2}\), parallèles, de même épaisseur \(e\) et de même indice optique \(n\), inclinées d'un angle \(\pi / 4\) relativement à l'axe \((O, \vec{e}_{x})\) normal au miroir fixe. La lame \(L_{1}\) est munie d'une couche semi-réfléchissante sur une seule de ses faces ; laquelle ? Justifier, en vous appuyant sur un schéma.}

11. Après réglage des vis \(V_{1}\) et \(V_{2}\) les miroirs fixe et mobile sont rendus rigoureusement perpendiculaires ; l'axe optique \((O, \vec{e}_{z})\) de l'oculaire est alors confondu avec la normale au miroir mobile et l'opérateur observe, au moyen de cet oculaire réglé à l'infini, des franges d'interférence. Quelle est la forme de ces franges ? Peut-on encore les observer si l'oculaire est déréglé ?}

12. Tout en observant les franges, l'observateur peut actionner la vis micrométrique et déplacer le miroir mobile dans le plan \((O, \vec{e}_{x}, \vec{e}_{y})\), le long de l'axe \((O, \vec{e}_{z})\). Relier le nombre \(\Delta N\) de franges sombres qui défilent au centre du champ et le décalage \(\Delta z\) du miroir mobile.}

13. Exprimer, au moyen d'un schéma approprié, la différence de marche observée à l'infini dans une direction donnée, en fonction de l'écart séparant les deux miroirs. Le déplacement maximal de la vis micrométrique à partir du contact optique est noté \(\Delta z_{\max}\). Déterminer, après ce déplacement, l'angle \(\Delta \theta\) qui sépare le centre de la figure de la première frange de même nature.}

14. Dans le cas d'une des raies de l'hydrogène atomique, on observe le défilement de \(N=3156\) franges pour un décalage \(\Delta z=1035 \pm 2 \, \mu \mathrm{m}\). S'agit-il de la raie \(H_{\alpha}\) ou \(H_{\beta}\) ? Avec quelle précision relative mesure-t-on sa longueur d'onde \(\lambda_{0}\) ? Que vaut alors \(\Delta \theta\) ? Commenter.}

15. Dans le cas où la source est rigoureusement monochromatique, de longueur d'onde \(\lambda_{0}\), exprimer l'intensité \(I(\delta)\) en fonction de \(I_{0}, \lambda_{0}\) et \(\delta\). Définir et calculer le facteur de contraste \(C\) des franges.}

16. Pour certaines sources bichromatiques les deux radiations émises sont de même intensité ; c'est le cas des lampes à vapeur de sodium, étudiées notamment par Michelson dans les conditions décrites en III.A. Expliciter l'intensité \(I\) observée en fonction de \(I_{0}\), de la différence de marche \(\delta\), de \(\lambda_{0}\) et de \(\Delta \lambda\). Exprimer le facteur de contraste \(C\) des franges et montrer comment il permet la mesure de \(\lambda_{0} / \Delta \lambda\).}

17. D'autres sources, comme celles émettant la raie \(H_{\alpha}\) de l'hydrogène, peuvent être écrites comme bichromatiques mais les intensités \(I_{1}\) et \(I_{2}<I_{1}\) émises aux longueurs d'onde \(\lambda_{1}\) et \(\lambda_{2}\) sont différentes. Pour quelle(s) valeur(s) de \(\delta\) le facteur de contraste des franges est-il minimal ? Quelle est cette valeur minimale ? Dans le cas de la raie double \(H_{\alpha}\), l'écart \(\Delta \lambda\) est de l'ordre de \(1,4 \times 10^{-11} \, \mathrm{m}\). Est-il possible de le mettre en évidence avec le montage proposé ci-dessus ?}

18. Quel est le rôle du circuit à circulation d'eau qui entoure le tube central ? Sur le spectre proposé en figure 4, quelle est l'unité de la graduation donnée en abscisse ? Quelle est, à votre avis, l'origine du fond continu (essentiellement dans le proche ultraviolet) marqué en trait pointillé gris ?}

19. Quelle propriété du spectre d'émission de la molécule hydroxyle HO est ici mise à profit ? Les raies d'émission du deutérium sont-elles, par rapport à celle de l'hydrogène ordinaire, décalées vers le bleu ou vers le rouge ? De quelle résolution spectrale (en nanomètre) faut-il disposer pour séparer les raies de l'hydrogène et celles du deutérium ? À partir d'une lecture de la courbe de la figure 4, faire l'application numérique dans le cas de la raie \(H_{\beta}\).}

20. L'état associé à cette fonction d'onde est-il stationnaire ? Dans quel sens le mouvement de la particule décrite par cette onde a-t-il lieu ? Exprimer les vitesses de phase \(v_{\varphi}\) et de groupe \(v_{g}\) en fonction de \(E\), de \(p(E)\) et de sa dérivée.} 21. Exprimer \(p(E)\) et \(v_{g}(E)\) dans le cas d'une particule vérifiant l'équation de SCHRÖDINGER dans un domaine où \(V\) est constant. En déduire le caractère relativiste ou non du modèle associé à l'équation de SCHRÖDINGER.}

22. Répondre aux mêmes questions dans le cas d'une particule vérifiant l'équation de KLEIN-GORDON (5).}

23. Quelle est la nature de l'onde dans le domaine \(x \in[0, a]\) ? Quelles relations permettent de calculer \(\underline{R}\) et \(\underline{T}\) ? On ne demande pas de les exprimer ici ! Quel phénomène physique peut-on mettre ainsi en évidence ? Quelle est l'interprétation physique de \(|\underline{T}|^{2}\) ?}

24. Quelle est la nature de l'onde dans le domaine \(x \in[0, a]\) ? On notera qu'en introduisant \(\varepsilon=E-V_{0}\), on a \(q^{2}=\frac{\left(\varepsilon-m c^{2}\right)\left(\varepsilon+m c^{2}\right)}{c^{2}}>0\). Les mêmes relations que dans l'étude de la barrière de potentiel dans le cadre de l'équation de SCHRÖDINGER conduisent, pour l'onde de KLEIN-GORDON, à la relation (que l'on admettra) : \[ |\underline{T}|^{2}=\frac{1}{|\cos \varphi-\mathrm{i} \alpha \sin \varphi|^{2}} \quad \text{avec} \quad \alpha=\frac{1}{2}\left(\frac{p}{q}+\frac{q}{p}\right) \quad \text{et} \quad \varphi=\frac{q a}{\hbar}. \] Déterminer la valeur maximale de \(|\underline{T}|^{2}\). Commenter.}

FAQ

Qu’est-ce que l’impulsion relativiste, et comment se distingue-t-elle de l’impulsion classique ?

L’impulsion relativiste tient compte des effets de la relativité restreinte, notamment la limitation de la vitesse à celle de la lumière. À faible vitesse, elle se confond avec l’impulsion classique (p = m·v), mais à des vitesses proches de c, la relativité impose des corrections importantes. Cette distinction devient essentielle dès qu’on travaille sur des particules ayant un rapport Ec/E0 non négligeable, comme c’est souvent le cas en physique des particules ou en astrophysique.

Quelle est la signification de l’énergie de repos d’une particule ?

L’énergie de repos, notée E0, est l’énergie intrinsèque d’une particule lorsqu’elle est immobile dans un référentiel donné. Elle est égale à m·c² et constitue une base majeure de la physique moderne depuis Einstein. Cette énergie s’observe notamment lors de réactions nucléaires ou lors d’annihilation de particules, où E0 se transforme en d’autres formes d’énergie (photons, chaleur, etc.).

À quoi correspond la limite classique pour l’énergie cinétique, et pourquoi est-elle utilisée en pratique ?

La limite classique correspond au cas où l’énergie cinétique Ec est très inférieure à l’énergie de repos E0 (typiquement, Ec/E0 < 1%). C’est dans ce régime que les lois de la mécanique classique restent valables et que les corrections relativistes peuvent être négligées. Cela permet souvent de simplifier les calculs sans perdre en précision lorsqu’on décrit, par exemple, des phénomènes à l’échelle macroscopique ou des vitesses non relativistes.

Pourquoi le photon est-il considéré comme une particule sans masse au repos ?

Le photon est le quantum d’énergie de l’onde électromagnétique et se déplace toujours à la vitesse de la lumière dans le vide. Selon la relation E² = (mc²)² + (pc)², si on place sa masse m au repos à zéro, on retrouve l’expression de l’énergie du photon : E = pc. Cette propriété est vérifiée expérimentalement et marque la frontière entre particules massives et particules de masse nulle. Profite de l'accès aux corrigés pour approfondir ces liens avec les notions de dualité onde-corpuscule.

Comment est liée la longueur d’onde d’un photon à son énergie et sa fréquence ?

L’énergie du photon dépend de sa fréquence : E = h·ν = hc/λ, où h est la constante de Planck, ν la fréquence et λ la longueur d’onde. Plus la longueur d’onde est courte, plus l’énergie du photon est grande. Cette relation permet de relier les domaines de l’optique, de la physique quantique et de la physique des particules. Pour voir comment l’appliquer à des exemples concrets (bleu/rouge), débloque les corrigés sur PrépaBooster.

Quelles sont les principales raies spectrales de l’hydrogène, et pourquoi sont-elles importantes ?

Les raies spectrales de l’hydrogène — dont la série de Balmer dans le visible — résultent des transitions électroniques entre niveaux d’énergie. Elles sont fondamentales car elles permettent d’étudier la structure atomique, de valider les modèles quantiques et de sonder la composition d’astres lointains. Ces raies jouent aussi un rôle clé dans la spectroscopie et l’astrophysique observationnelle.

Quel est le rôle d’un interféromètre dans l’étude des ondes lumineuses ?

Un interféromètre permet de mesurer avec une très grande précision les différences de marche entre deux ondes lumineuses. Grâce à l’observation des franges d’interférence, il devient possible de déterminer des longueurs d’onde, des indices optiques, et même de séparer des raies très proches issues d’une même source, comme celles du sodium ou de l’hydrogène. Comprendre son principe, c’est t’assurer de maîtriser un outil à la portée impressionnante en spectroscopie !

Quelle est la différence entre l’équation de Schrödinger et l’équation de Klein-Gordon dans la modélisation des particules ?

L’équation de Schrödinger est non-relativiste et s’applique aux particules classiques (vitesse très inférieure à la lumière), tandis que l’équation de Klein-Gordon est relativiste et permet de traiter des particules à grande vitesse ou n’ayant pas forcément de masse, comme le photon. Chacune décrit des régimes physiques distincts et leur confrontation permet d’étudier en profondeur la frontière entre mécanique classique, mécanique quantique et relativité restreinte.

Pourquoi les facteurs de contraste sont-ils importants lors de l’observation des franges d’interférence ?

Le facteur de contraste mesure la netteté des franges : plus il est élevé, plus les franges sont marquées et faciles à observer. Il dépend de la cohérence des ondes, de la régularité de la source et — en cas de sources bichromatiques — il permet aussi d’accéder à des informations spectrales fines comme la séparation exacte de deux longueurs d’onde proches. Pour savoir comment on exploite ce facteur en épreuve, pense à débloquer l’accès au dashboard PrépaBooster !

Comment s’entraîner efficacement pour l’épreuve de physique du concours Mines-Ponts en MP ?

Pour progresser, l’idéal est de travailler sur de vrais sujets et leurs corrigés détaillés, en t’aidant des corrigés de PrépaBooster. Cela te permet d’identifier les points de méthodes, de consolider les notions clefs (relativité, quantique, optique, spectroscopie…), et de t’exercer à la rédaction et à la rigueur exigées dans ces concours. N’oublie pas d’utiliser le dashboard pour cibler tes révisions et suivre tes progrès !

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Exercices corrigés posés aux oraux du concours Mines Ponts

Exercice : Étude d’une application linéaire et de ses sous-espaces propres

Soit $f : \mathbb{C}_n[X] \to \mathbb{C}_n[X]$ définie par
$$
f(P) = (X^2 + X) P(1) + (X^2 – X) P(-1),
$$
où $f$ est un endomorphisme de $\mathbb{C}_n[X]$.

  1. Déterminer le noyau et l’image de $f$.
  2. Trouver les valeurs propres et les vecteurs propres de $f$. L’endomorphisme $f$ est-il diagonalisable ?
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Exercice : Équivalent d’une suite définie par une relation de récurrence.

Soit $\left(x_n\right)_{n \geqslant 0}$ définie par : $x_0=1$ et $\forall n \in \mathbb{N}, x_{n+1}=x_n+\frac{1}{x_n}$. Donner un équivalent de $x_n$ quand $n \rightarrow+\infty$.

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Mines Ponts Séries à termes positifsSignaler une erreur
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Exercice : Nature d’une série liée à un rapport

On suppose que la série de terme général $a_n > 0$ est divergente. Soit, pour tout entier $n$, $S_n = a_0 + \cdots + a_n$ et $b_n = \frac{a_{n+1}}{S_n}$.
Déterminer la nature de la série de terme général $b_n$.

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Exercice : Nombre de sous-ensembles entre deux ensembles

Soient \(A\) et \(B\) deux parties d’un ensemble \(E\). Déterminer le nombre de parties \(X \subset E\) telles que \(A \subset X \subset B\).

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Mines Ponts algèbre linéaireSignaler une erreur
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Exercice : Étude d’une fonction vérifiant f(xy)=f(x)+f(y)

Soit une fonction continue $f:] 0 ;+\infty[\rightarrow \mathbb{R}$ telle que $\forall(x, y) \in] 0 ;+\infty\left[{ }^2, f(x y)=f(x)+f(y)\right.$

a. Calculer $f(1)$. Pour $x \in] 0 ;+\infty\left[\right.$, comparer $f(x)$ et $f\left(\frac{1}{x}\right)$.
b. Montrer que $\forall x \in] 0 ;+\infty\left[, f(x)=\frac{1}{x} \int_x^{2 x} f(t) d t-\int_1^2 f(t) d t\right.$.
c. Montrer que f est dérivable sur $] 0 ;+\infty[$ et en déduire f .

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Mines Ponts IntégrationSignaler une erreur
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Exercice : Existence d’un lambda qui assure la convergence de l’intégrale.

a) Montrer qu’il existe un unique $\lambda \in \mathbb{R}$ tel que $\int_1^{+\infty} \frac{\lambda – \sin(t)}{t} \, dt$ converge.

Considérons $T > 0$ et soit $f : \mathbb{R} \to \mathbb{R}$ une fonction continue et $T$-périodique.
b) Montrer qu’il existe un unique $\lambda \in \mathbb{R}$ tel que $\int_1^{+\infty} \frac{\lambda – f(t)}{t} \, dt$ converge.

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