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Mines Physique 2 MP 2025

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Énoncé de l’épreuve

Énoncé Mines Ponts 2025 – MP – Physique 2

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Ce sujet de Physique du concours Mines Ponts MP 2025 correspond aux épreuves disponibles sur le site officiel du concours Mines Ponts. Retrouve sur Prépa Booster toutes les ressources nécessaires pour ta préparation, y compris les corrigés détaillés.

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Questions du sujet

1. Évaluer graphiquement les trois temps caractéristiques \( \tau_{1} < \tau_{2} < \tau_{3} \) qui apparaissent sur la courbe de la figure 1. Que peut-on conjecturer sur les origines respectives des variations de \( g \) sur chacune de ces échelles de temps ?

2. Rappeler la définition d’un référentiel galiléen, du référentiel de Copernic \( \mathscr{R}_{0} \) et du référentiel géocentrique \( \mathscr{R}_{g} \).

3. On considère que le référentiel \( \mathscr{R}_{0} \) est galiléen. Montrer que \( \mathscr{R}_{g} \) ne l’est pas.

4. Énoncer le théorème de Gauss gravitationnel, reliant notamment le champ de gravitation \( \overrightarrow{\mathcal{G}} \) et la constante de gravitation universelle \( G \). En déduire l’expression du champ \( \overrightarrow{\mathcal{G}}_{\mathbb{A}}(M) \) créé par un astre (A) pour \( AM > R_{\mathbb{A}} \), en fonction de \( G, m_{\mathbb{A}} \) et \( \overrightarrow{AM} \).

5.Donner la valeur approximative, en jours terrestres, de chacune des périodes \( T_{M}, T_{L}, T_{S} \). Déterminer la valeur numérique de \( \omega \) en radian par seconde.}

6.  En étudiant le mouvement de \( M \) dans le référentiel \( \mathscr{R}_{g} \), montrer que l’on peut exprimer \( \vec{g} \) sous la forme \( \vec{g} = \overrightarrow{\mathcal{G}}_{T}(M) + \vec{\gamma}_{0} + \vec{\gamma}_{1} \) où \( \vec{\gamma}_{0} \) s’exprime en fonction de \( \vec{\omega} \) et de \( \overrightarrow{TM} \) alors que \( \vec{\gamma}_{1} \) est simplement la différence entre \( \overrightarrow{\mathcal{G}}_{\mathbb{A}}(M) \) et \( \overrightarrow{\mathcal{G}}_{\mathbb{A}}(T) \).

7. Comment intervient le terme \( \vec{\gamma}_{0} \) dans la variation du champ de pesanteur locale ?

8. Déterminer l’expression de \( \delta g_{\mathbb{A}} \) en fonction de \( \vec{e}_{r} \) et de l’un des trois termes \( \overrightarrow{\mathcal{G}}_{\mathrm{T}}(M), \vec{\gamma}_{0} \) ou \( \vec{\gamma}_{1} \).

9.. Montrer que, dans cette approximation, \( \vec{\gamma}_{1} \) s’exprime sous la forme
\[ \vec{\gamma}_{1} = -\frac{G m_{\mathbb{A}}}{d_{\mathbb{A}}^{2}} \left( \overrightarrow{TM} + \mu \overrightarrow{TA} \right) \]
où l’on précisera l’expression de \( \mu \) en fonction de \( \overrightarrow{TM}, \overrightarrow{TA}, d_{\mathbb{A}}, R_{\mathrm{T}} \) et \( \Psi_{A} \). En déduire l’expression de \( \delta g_{\mathbb{A}} \) en fonction de \( G, m_{\mathbb{A}}, d_{\mathbb{A}}, R_{\mathrm{T}} \) et \( \Psi_{A} \).

10. Déterminer l’expression de \( |\delta g_{\mathbb{A}}| \) dans le cas particulier où \( \overrightarrow{TM} \) et \( \overrightarrow{TA} \) sont colinéaires et de même sens. Calculer alors, dans ce cas, les valeurs de \( |\delta g_{\mathbb{L}}| \) et \( |\delta g_{\mathbb{S}}| \), variations de \( g \) dues respectivement à la Lune et au Soleil ainsi que de leur rapport \( \kappa = |\delta g_{\mathbb{L}}| / |\delta g_{\mathbb{S}}| \). Commenter les valeurs obtenues.}

11. En prenant en compte les résultats des questions précédentes, écrire l’expression la plus simple possible de \( |\delta g| \) correspondant au modèle étudié en fonction notamment du temps \( t \). Après avoir tracé l’allure de la fonction \( t \mapsto |\delta g|(t) \) sur un mois, comparer ce résultat aux données expérimentales de la figure 1.

12. Déterminer les expressions de \( p_{\gamma} \) et \( p_{0} \) en fonction notamment de \( \lambda_{0} \) et \( T_{0} \), ainsi que leurs valeurs numériques. Commenter.

13. Dans cette vision classique, exprimer, en fonction de \( p_{0}, p_{\gamma}, m, g \) et \( \tau \), les distances \( d_{1, a} \) et \( d_{2, a} \) parcourues par chacune des particules dans la phase (a).

14. Exprimer, toujours en fonction de \( p_{0}, p_{\gamma}, m, g \) et \( \tau \), les distances \( d_{1, b} \) et \( d_{2, b} \) parcourues par chacune des particules dans la phase (b). En déduire que les centres des paquets d’ondes occupent la même position l’instant \( t = 2 \tau \). On notera \( z_{0} \) cette position.

15. Déterminer l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur \( V(z) \) en prenant \( V(0) = 0 \). En déduire la relation entre \( p(z), m, g, z \) et l’énergie mécanique \( E \) d’une particule soumise uniquement à l’action de la pesanteur.}

16. Montrer que les fonctions \( \phi \) et \( \zeta \) vérifient deux équations différentielles indépendantes. En déduire que \( \psi \) peut finalement s’écrire sous la forme \( \psi(z, t) = \phi(z) e^{-i \frac{E}{\hbar} t} \), et justifier que \( E \) est une constante réelle.

17. Montrer que \( \sigma \) est solution de l’équation différentielle
\[ \frac{\hbar}{i} \sigma” + \sigma’^2 = 2 m [E – V(z)] \stackrel{\text{def}}{=} \hbar^{2} k^{2}(z) \]
En se limitant à l’ordre 1 en \( \hbar / i \) et en écrivant qu’un nombre complexe est nul si et seulement si sa partie réelle et sa partie imaginaire sont nulles, établir le système d’équations différentielles vérifiées par \( \sigma_{0}(z) \) et \( \sigma_{1}(z) \), puis montrer que la fonction d’onde s’écrit alors sous la forme :
\[ \phi_{ \pm}(z) = \frac{\Phi_{0}}{\sqrt{k(z)}} \exp \left[ \pm i \int_{0}^{z} k(u) \mathrm{d} u \right] \]
où \( \Phi_{0} \) est une constante que l’on ne cherchera pas à déterminer. Préciser laquelle (\( \pm \)) de ces solutions est physiquement acceptable. Dans le cas particulier d’un potentiel uniforme \( V = V_{0} \), déterminer l’expression de \( \psi(z, t) \) et commenter cette dernière expression.

18. Déterminer l’expression de la longueur d’onde de de Broglie \( \lambda_{dB} \) associée à une particule de quantité de mouvement \( p \). Exprimer, en fonction de \( \frac{\mathrm{d} \lambda_{dB}}{\mathrm{d} z} \), la condition légitimant l’approximation d’ordre 1 pour \( \sigma \).

19. Déterminer, dans l’approximation \( \mathscr{A}_{0} \), les expressions \( k_{1a}, k_{1b}, k_{2a} \) et \( k_{2b} \) des grandeurs \( k_{1} \) et \( k_{2} \) en fonction de \( p_{0} \) et \( p_{\gamma} \) pour chacune des étapes (a) et (b). Déterminer les expressions de \( \varphi_{a}^{0} \) et \( \varphi_{b}^{0} \) déphasage entre les paquets lors de ces deux étapes. En déduire que \( \varphi^{0} \) s’exprime alors sous la forme \( \varphi^{0} = \mu g \) où l’on précisera l’expression de \( \mu \) en fonction de \( \tau \) et \( \lambda_{0} \), on déterminera également sa valeur numérique.

20. Montrer que \( s = s_{0} f(\varphi) \), où \( s_{0} \) est la valeur maximale du signal \( s \) et \( \varphi \mapsto f(\varphi) \) une fonction que l’on précisera.}

21. On désire pouvoir mesurer l’intensité de la pesanteur \( g \) avec une incertitude relative \( \delta g / g = 10^{-9} \). Déterminer la précision minimale avec laquelle on doit être capable de déterminer le déphasage \( \varphi \) pour obtenir la précision voulue sur la mesure de \( g \). Une variation du signal \( s \) est détectable uniquement si elle dépasse un seuil noté \( \Delta s \). À partir de l’étude du graphe de la fonction \( \varphi \mapsto f(\varphi) \) déterminer les valeurs de \( \varphi \) autour desquelles la mesure de \( g \) est la plus précise.

22. Montrer que \( \varphi_{a} = F(p_{0} + p_{\gamma}, d_{2, a}) – F(p_{0}, d_{1, a}) \) où \( F : (x, y) \mapsto K \left[ \left( x^{2} + \nu y \right)^{3/2} – x^{3} \right] \), on précisera les expressions de \( \nu \) et \( K \) en fonction notamment de \( m, g \) et \( \hbar \).

23. Évaluer le rapport \( m^{2} g d_{1, a} / p_{0}^{2} \). Conclure quant à la légitimité de l’approximation \( \mathscr{A}_{0} \).}

FAQ

Quelles sont les différences entre référentiel galiléen, référentiel géocentrique et référentiel de Copernic ?

Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel le principe d’inertie est toujours vérifié, c’est-à-dire qu’un corps soumis à aucune force y est en mouvement rectiligne uniforme. Le référentiel de Copernic (souvent assimilé à un référentiel lié aux étoiles lointaines) est un bon exemple pratique de référentiel galiléen pour l’étude des mouvements planétaires. À l’inverse, le référentiel géocentrique (lié au centre de la Terre) est en rotation et subit donc des accélérations, ce qui engendre des forces fictives : il n’est donc pas galiléen. Connaître ces distinctions, fondamentales en physique, est indispensable pour bien rédiger, comprendre et interpréter toute la mécanique du sujet des Mines-Ponts.

Comment évolue le champ de pesanteur local à la surface de la Terre et quels phénomènes l’influencent ?

Le champ de pesanteur local, noté g, n’est pas constant à la surface de la Terre. Il dépend de plusieurs facteurs : la latitude (du fait de la rotation terrestre et de l’aplatissement), l’altitude, la composition locale du sous-sol, mais aussi des effets dynamiques tels que l’attraction de la Lune et du Soleil (donnant naissance aux marées terrestres). Les variations de g peuvent être mises en évidence sur différentes échelles de temps : rotation quotidienne de la Terre, marée semi-diurne/lunaire, et bien sûr phénomènes géophysiques locaux. Ces idées sont au cœur du sujet et font l’objet d’une analyse fine dans l’épreuve du concours.

Pourquoi la force de marée est-elle prise en compte dans l’étude du champ de gravitation terrestre ?

La force de marée provient de la différence d’attraction gravitationnelle exercée par un astre extérieur (généralement la Lune ou le Soleil) sur différents points de la Terre. Cette force n’agit pas de manière uniforme et explique donc la présence de variations locales du champ de gravité, qui sont cruciales pour de nombreuses applications (marées océaniques, mesures précises du champ g, expériences d’interférométrie atomique). C’est un exemple emblématique de situation où la superposition des champs gravitationnels engendre des effets observables et mesurables régulièrement.

En quoi consiste le théorème de Gauss appliqué à la gravitation, et comment permet-il d’exprimer le champ gravitationnel d’un astre ?

Le théorème de Gauss en gravitation relie le flux du champ de gravitation à travers une surface fermée à la masse contenue dans cette surface, via la constante de gravitation G. Il permet ainsi de retrouver, pour un astre sphérique ou assimilable (comme la Terre), l’expression du champ gravitationnel à l’extérieur de ce corps : il se comporte comme s’il était concentré en son centre. Cette méthode est très utile en sciences physiques et souvent mobilisée en concours pour justifier ou retrouver rapidement des lois fondamentales du champ gravitationnel.

Qu’appelle-t-on approximation semi-classique (ou WKB) en mécanique quantique ?

L’approximation semi-classique, parfois appelée méthode de Wentzel-Kramers-Brillouin (WKB), sert à approximer la solution de l’équation de Schrödinger lorsque la vitesse de variation du potentiel est faible devant l’oscillation de la fonction d’onde. On décompose alors la fonction d’onde en partie rapidement oscillante et amplitude à variation lente. Cette technique permet d’obtenir des expressions analytiques utiles, notamment pour la longueur d’onde de de Broglie et la compréhension qualitative ou quantitative de phénomènes ondulatoires. Le sujet Mines-Ponts met justement l’accent sur ces méthodes pour les faire dialoguer avec l’optique et la mécanique classique.

Pourquoi la mesure précise de la pesanteur locale “g” est-elle essentielle dans certains domaines de la physique moderne ?

La mesure ultra-précise de g est cruciale aussi bien pour la métrologie fondamentale (redéfinition de l’unité de masse), la détection d’anomalies géologiques, que pour les expériences de physique quantique moderne comme l’interférométrie atomique. Ces expériences permettent en effet de valider le modèle standard, de tester l’universalité de la chute libre et d’explorer de nouvelles voies de recherche (matière noire, interactions faibles, etc.). En suivant le corrigé détaillé sur PrépaBooster, tu pourras t’entraîner sur ce genre d’exercices pointus et ainsi te préparer au mieux pour l’oral et l’écrit du concours.

À quoi sert l’étude du déphasage dans les expériences d’interférométrie atomique ?

Le déphasage observé entre deux paquets d’ondes atomiques qui ont emprunté des trajets différents permet d’accéder à des informations ultra fines sur les champs physiques rencontrés (pesanteur, forces fictives, différences de potentiel). L’analyse, mathématiquement fine, de ce déphasage permet de mesurer avec une extrême précision la constante de pesanteur g ou d’autres grandeurs inaccessibles autrement. Maîtriser l’écriture du déphasage et sa dépendance aux paramètres expérimentaux est indispensable en vue des questions de fond comme en travaux pratiques sur les concours.

Quel est le lien entre les ondes de matière (longueur d’onde de de Broglie) et l’expérience étudiée au concours Mines-Ponts MP ?

La longueur d’onde de de Broglie représente l’aspect ondulatoire associé à toute particule massive et intervient dans la description quantique de son mouvement. Dans l’épreuve, elle sert à quantifier l’interférence de paquets d’onde, et à légitimer l’utilisation, ou non, d’approximation semi-classique (WKB). Maîtriser cette notion est indispensable pour comprendre le passage du monde classique au monde quantique, axe majeur du programme des MP et des épreuves du concours.

Comment optimiser sa rédaction et ses calculs lors de l’épreuve de Physique du concours Mines-Ponts MP ?

L’essentiel est de toujours présenter clairement le contexte du calcul, d’expliciter la démarche, d’annoncer les hypothèses et approximations réalisées (qu’elles portent sur les référentiels, l’ordre d’approximation quantique, ou la validité des résultats numériques). Prendre le temps de bien relier les résultats à leur signification physique est récompensé par le correcteur. Sur PrépaBooster, déverrouille les corrigés pour t’entraîner avec des exercices corrigés similaires et accéder à des commentaires détaillés qui te permettront de progresser efficacement pour l’écrit comme pour l’oral.